Il ne se passe pas un jour sans que l’on parle des Réseaux Sociaux en ligne. Fini le carnet d’adresses de papa ou les annuaires spécialisés, tout se passe maintenant sur le web. Des services comme MySpace ou Facebook nous permettent de transférer sur le réseau les relations que nous avons avec nos amis ou nos connaissances.
Linked In, Viadeo, Xing, 6nergies, Open BC, Facebook, Orkut, Tuenti, Netlog,Bebo, Cyworld, Hi5, FriendFeeder, Copains d’avant, Trombi, Myspace; c’est une véritable jungle des sites de médias sociaux qui ont chacun leurs particularités, mais tous la même finalité : la mise en relation.
Comme dans la vie quotidienne, nous sommes dans plusieurs réseaux de connaissances, cela transparait aussi sur le web ou nous faisons souvent partie de plusieurs groupes. Internet nous permet de nous affranchir des toutes les frontières géographiques et de maintenir un réseau en quelques clics.
Mais pourquoi ces réseaux sociaux en ligne se sont développés aussi rapidement. ?
La théorie de « La Force des liens faibles » énoncée par le sociologue Mark Granovetter en 1973 est une bonne explication de l’intérêt de développer ses réseaux sociaux.
On peut définir les liens forts comme nos relations avec les personnes de notre famille, nos amis, nos collègues et tous ceux que nous voyons régulièrement. Les liens faibles s’opposent aux liens forts. A l’inverse ces liens faibles seront toutes les personnes avec lesquelles nous avons des relations occasionnelles.
Les individus avec qui on est faiblement lié ont plus de chances d’évoluer dans des cercles différents et ont donc accès à des informations différentes de celles que l’on reçoit. Ce sont ces personnes qui peuvent le plus nous aider. Pourquoi ?
Les liens faibles nous connectent à des personnes qui évoluent dans un environnement très différent du nôtre : elles peuvent ainsi nous informer sur des opportunités que n’aurions pu déceler sans elles. C’est la richesse et la puissance des liens faibles accéder à d’autres informations que celles dont disposent nos proches (qui sont souvent déjà en notre possession).
Cette théorie est bien résumée dans le livre Le Point de Bascule (The Tipping Point) de Malcom Gladwell.
D’autre part la célèbre « théorie des 6 degrés de séparation » illustre bien la puissance de ces réseaux. D’après cette théorie, tout individu peut être relié à n’importe quel autre par au maximum 6 degrés de séparation. (6,2 en réalité si on veut être exact). Plusieurs expériences ont démontré cette théorie qui est impressionnante.
La puissance des réseaux sociaux a été décuplée par les sites internets : Viadéo est très explicite à ce sujet, puisqu’il indique pour chacun de ses membres en plus du nombre de contacts directs les contacts indirects. Par exemple, vous avez 25 contacts directs, 324 contacts de second niveau, 15 572 contacts de 3ème niveau, et 246 233 contacts de 4ème niveau. Simple et terriblement efficace. Avec ce système, les sites de réseaux sociaux se développent de façon exponentielle.
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Les réseaux sociaux nous amènes énormément de points positifs. Nous n’avons qu’à penser aux répercutions qu’a eu le site comme Twitter face au désastre d’Haiti par rapport à l’aide humanitaire que le site a apporté.
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[…] This post was mentioned on Twitter by Henri-Paul Roy, Roberto Mas, Guillaume RIBEMONT, Jean Michel Arseneau, Alexandre Boileau and others. Alexandre Boileau said: Le développement des réseaux sociaux en ligne : « la force des liens faibles » http://bit.ly/6SENAn […]
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[…] Réseaux Sociaux, « la force des liens faibles » […]
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[…] Réseaux sociaux : « la force des liens faibles » sur le blog Easy High Tech [le blog d’un digital native]. Article mis en ligne le 5 mars 2009, consulté le 02 avril 2015. https://easyhightech.wordpress.com/2009/03/05/reseaux-sociaux-la-force-des-liens-faibles/ […]
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